Le Musée Tinguely poursuit son projet d’expositions thématiques consacrées chacune à l’un des cinq sens humains et leur représentation dans l’art du XXe siècle à nos jours.
L’exposition porte principalement sur le toucher, sur le système haptique en tant que possibilité de perception esthétique, et, ce faisant, soulève toute une série de questions : comment percevons-nous l’art tactile ? Que se passe-t-il lorsque, soudain, c’est notre peau qui intervient en premier dans notre découverte de l’art ? Les œuvres d’art peuvent-elles sensibiliser le toucher du spectateur en dehors de tout contact physique direct? Peut-on décrire et transposer en images les expériences tactiles ? Des œuvres d’époques diverses témoignent d’une approche de l’art faisant la part belle à la dimension tactile. Depuis le milieu du XXe siècle, en effet, la création recourt délibérément au toucher.
L’anthropométrie Sans titre d’Yves Klein a vu le jour à l’occasion d’une performance, où des femmes nues étaient badigeonnées de peinture avant de se plaquer contre une toile pour y laisser l’empreinte de leur corps. Son idée de Sculpture tactile été restée longtemps inconnue ; elle a été esquissée et modelée vers 1957, mais sa reconstitution posthume n’a été entreprise qu’en 2014. Celle-ci offre désormais aux visiteurs une expérience tactile particulière.
L’exposition porte principalement sur le toucher, sur le système haptique en tant que possibilité de perception esthétique, et, ce faisant, soulève toute une série de questions : comment percevons-nous l’art tactile ? Que se passe-t-il lorsque, soudain, c’est notre peau qui intervient en premier dans notre découverte de l’art ? Les œuvres d’art peuvent-elles sensibiliser le toucher du spectateur en dehors de tout contact physique direct? Peut-on décrire et transposer en images les expériences tactiles ? Des œuvres d’époques diverses témoignent d’une approche de l’art faisant la part belle à la dimension tactile. Depuis le milieu du XXe siècle, en effet, la création recourt délibérément au toucher.
L’anthropométrie Sans titre d’Yves Klein a vu le jour à l’occasion d’une performance, où des femmes nues étaient badigeonnées de peinture avant de se plaquer contre une toile pour y laisser l’empreinte de leur corps. Son idée de Sculpture tactile été restée longtemps inconnue ; elle a été esquissée et modelée vers 1957, mais sa reconstitution posthume n’a été entreprise qu’en 2014. Celle-ci offre désormais aux visiteurs une expérience tactile particulière.