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Yves Klein Italie

Publication, 2024

Yves Klein Italie

À la suite d’Yves Klein USA, Yves Klein Germany et Yves Klein Japon, ce livre, préparé en collaboration avec les Archives Yves Klein, présente près de 150 documents d’archives, photographies et correspondances liées à l’artiste. À travers ses voyages, dont il cultive le goût depuis les années 1940, ses échanges et ses rencontres artistiques ou personnelles, le lecteur découvre les rapports entre Yves Klein et l’Italie et les relations que l'artiste a pu y tisser, en particulier avec des artistes tels que Lucio Fontana ou Piero Manzoni qui, comme lui, ont su marquer leur temps.
Assise, Venise, Rome, ou encore Milan, chacune de ces villes a ainsi marqué la vie de l'artiste du bleu, dont la première exposition à l’étranger en 1957, « Proposte monochrome, epoca blu », eu d'ailleurs lieu à la Galerie Apollinaire à Milan.
« J’ai reçu un grand choc en découvrant à Assise, dans la basilique de Saint-François, des fresques scrupuleusement monochromes, unies et bleues que je crois pouvoir attribuer à Giotto. Elles pourraient être de l’un de ses élèves, de quelque disciple de Cimabue ou encore de l’un des artistes de l’École de Sienne. Le bleu dont je parle est de la même nature et de même qualité que le bleu des ciels de Giotto dans la même basilique à l’étage supérieur. En admettant que Giotto n’ait eu que l’intention figurative de montrer un ciel pur et sans nuage, cette intention est tout de même bien monochrome. »
Yves Klein
Yves Klein Germany

Publication, 2017

Yves Klein Germany

Between 1957 and 1962, the year of his premature death, Yves Klein had a considerable number of exchanges wlth artists and Institutions in the young Federal Republic of Germany.

He spent several months in the Rhineland - in Düsseldorf or Gelsenkirchen - preparing exhibitions and creating new works on site. If we consider only his Sponge Reliefs, hls Air Architecture project or his Fire Paintings, it becomes clear that many of his visual and conceptual innovations were linked to hls experiences over the Rhine, amongst whlch his monumental project for the Foyer of the Gelsenkirchen Opera House - in collaboration with artists from France, Switzerland and Germany, perceived by Klein as the creation of a "European situation".

Far from the saturated and impenetrable Parisian scene, the painter - who nicknamed himself "Yves the Monochrome" - enjoyed unequalled success and recognition that reached their apogee in 1961 at the Museum Haus Lange in Krefeld, in what was the biggest solo exhibition of his lifetime. A genuine intermediarv, he built an effective network of contacts and friendships between France and Germany, loyal, in that respect, with the old avant-garde dream of a cosmopolitanism that reaches across frontiers.

After Yves Klein USA, this book, produced in collaboration with the Yves Klein Archives, presents about 250 documents, photographs and correspondences most of them previously unpublished, bearing witness to the close and friendly relationship Yves Klein tied with the German art scene.

Throughout the book, these travels, exchanges and encounters allow the reader to meet artists such as Norbert Kricke, Heinz Mack, Otto Piene, Günther Uecker, Konrad Klapheck, gallerist Alfred Schmela and Krefeld Museum's Dlrector Paul wember. Antje Kramer-Mallordy's essay and Rotraut Klein-Moquay's words will guide the reader through this cross-border adventure.

Editions Dilecta
Yves Klein - L'aventure Allemande

Publication, 2018, Robert Fleck

Yves Klein - L'aventure Allemande

Comme le disait Heinz Mack lors d’un de nos nombreux entretiens : « Êtes-vous bien conscient que je suis un des derniers à pouvoir vous raconter cela ? » De l’exposition de Dusseldorf en mai 1957 à la mort prématurée de l’artiste en 1962, de la création de l’opéra de Gelsenkirchen à la rétrospective de Krefeld, l’aventure allemande d’Yves Klein fut essentielle dans sa fulgurante carrière.
Grâce aux échanges intenses entre l’artiste français et les artistes allemands de sa génération – notamment du mouvement ZERO –, cette histoire se trouve ici retracée au moyen de matériaux d’archives et d’entretiens avec l’ensemble des témoins encore vivants. Intimement liée à l’évolution artistique outre-Rhin, cette biographie constitue aussi une archive exceptionnelle pour une double histoire de l’art. 

Robert Fleck, né en 1957 à Vienne, en Autriche, vit depuis 1980 en France. Critique d’art et curateur d’expositions, auteur en 2004 d’une double biographie d’Yves Klein et de sa mère, la peintre Marie Raymond, traduite en allemand, il a dirigé successivement l’ERBAN – École Régionale des Beaux-Arts de Nantes –, les Deichtorhallen – musée d’art contemporain et de photographie – à Hambourg, et le Centre national d’art et d’expositions de la République fédérale d’Allemagne à Bonn. Il est professeur à la Kunstakademie de Düsseldorf depuis 2012, et directeur adjoint depuis 2013.
Yves Klein Incandescence

Publication, 2012, Frédéric Prot

Yves Klein Incandescence

L’espace d’une course météorique de huit ans, Yves Klein (1928-1962) met en œuvre un art immatériel du « réalisme merveilleux », destiné à « changer la vie » par une intime révolution esthétique de la personne. Les œuvres du feu et de l’air donnent forme à ce projet. L’aventure artistique d’Yves Klein est l’une des plus emblématiques du xxe siècle. Peinture, musique, sculpture, architecture, économie, religion, philosophie : elle aura tout investi pour s’accomplir. Libérée du système de la représentation et de la perspective forgé à la Renaissance, elle redimensionne l’art et en fait le grand stimulant de l’existence. Yves Klein élabore une esthétique du corps et de l’esprit sensible et étendue à la vie même. La couleur, l’immatériel et l’imagination viennent opérer une transfiguration du réel et une recon- version des valeurs. L’homme est invité à se surmonter : en faisant peau neuve, il se met lui-même en présence d’un monde redevenant création. Le feu en tant que « principe d’explication universelle » (Bachelard), destructeur et révélateur fonctionne dans l’œuvre comme l’élément plastique, métaphore de l’immatériel et autoportrait de l’artiste, Prométhée rimbaldien, voyant et voleur. Un puissant tropisme édénique ordonne le « réalisme merveilleux » d’Yves Klein, qui aspire à l’avènement d’un nouvel âge : celui de l’humanité bienheureuse et accomplie, ici et maintenant. Chacune de ses œuvres destine à une expérience intime de cette possibilité : monochromes, filles du feu. Le dépassement des paradoxes et des tiraillements de l’être dans une esthétique de l’existence.
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