Yves Klein

" Il paraît évident qu'on ne comprendra pas à sa juste mesure l'aventure d'Yves Klein et son extraordinaire énergie explosive, si l'on ne s'intéresse pas également à la peinture de Marie Raymond, sa mère. " Robert Fleck " La mère et le fils ont tiré un parti différent d'une même intuition générale. Aujourd'hui au-delà de la vie ou de la mort, du succès ou du silence, de la réalité ou du mythe, ils se rencontrent dans un commun retour aux sources. " Pierre Restany (1972) " Ainsi, comme on le décèle, la résistance à l'avant-garde du début du siècle trouve son équivalent dans la résistance aux nouvelles formes d'expression artistique qui se font jour à la fin des années cinquante et au début des années soixante et, en cela, la place d'Yves Klein est centrale, car ces formes s'opposent à l'esthétique dominante, mais surtout à la peinture abstraite à laquelle s'adonne sa mère mais aussi la majorité des peintres de la génération précédente. Pour autant, Marie Raymond est bien intervenue comme un passeur entre les générations. "

Color After Klein explore l'utilisation de la couleur dans le travail de 20 des artistes contemporains les plus influents. À travers des essais, des profils d'artistes et des écrits personnels d'artistes célèbres, ce livre offre de nouvelles perspectives sur la signification émotionnelle, conceptuelle et esthétique de la couleur.

Dans une comparaison auparavant sans précédent, les travaux d'Yves Klein sont d'abord liés à ceux de sa mère. La vue de l'œuvre de la mère d'Yves Klein, Marie Raymond (1908-1972), malheureusement totalement inconnue en Allemagne, est particulièrement spectaculaire. Surtout, c'est grâce à ses qualités artistiques que la mère et le fils s'échangent intensément et s'inspirent l'un de l'autre. Le livre résume toutes les grandes phases créatives des deux artistes, à commencer par les dessins d'enfants du jeune Yves, les très réussis témoignages de paternité, aujourd'hui peu pertinents, et les étapes de développement de l'œuvre d'Yves Klein, qui en peu de temps Le temps augmente et la vituosité inimaginable est atteinte. La publication a été publiée à l'occasion de l'exposition "Marie Raymond. Yves Klein "dans le Ludwig Museum Koblenz, 2006.

Développée à la fin du mouvement expressionniste abstrait, la peinture couleur-champ se distingue par des zones de couleurs pures et non modulées, un espace bidimensionnel plat et de grandes toiles souvent irrégulières. Le genre est souvent associé à la peinture américaine, mais a été adopté par un groupe international d'artistes. Quatre des plus excitantes de ces praticiens sont au centre de cette étude pénétrante. Michael Auping voit le travail de chacun de ces artistes comme représentant une étape différente dans le développement de la peinture abstraite dans les années 1950 et 1960. Il commente: «À mon avis, Rothko retient les rideaux, si l'on veut, sur l'ouverture de cet espace, Newman déclare catégoriquement un espace presque totémique, tandis que Fontana tranche littéralement l'avion avec un rasoir, et Klein, en le prononçant, il saute dans le vide. Illustré par des images en couleur des œuvres séminales des artistes, "Declaring Space" montre comment chaque peintre a fait sa propre marque individuelle dans un nouveau domaine de l'art abstrait.

"Voids. A Retrospective" est une exposition paradoxale: en réactualisant neuf "expositions vides", c'est à la fois un projet expérimental qui refuse les règles classiques des arts visuels et un objet historique qui confronte les projets d'Art & Language, Robert Barry, Stanley Brouwn, Maria Eichhorn, Bethan Huws, Robert Irwin, Yves Klein, Roman Ondák et Laurie Parsons.

A la fois support et prolongement de l'événement, cette publication expose le concept du vide dans l'art, l'esthétique, la philosophie, la religion, la science, la culture populaire, l'architecture et la musique et aborde le sujet du rien, de la vacuité invisible et ineffable, de rejet et de destruction.

Ouvrant avec une section de catalogue qui documente les neuf expositions historiques et contemporaines choisies, la publication contient également une anthologie de plus de quarante textes, beaucoup publiés ici pour la première fois, aussi bien que des contributions par des artistes créés spécialement pour ce volume.

Les essais de Benjamin Buchloh, de Jean-François Chevrier, de Stuart Comer, de Lucy Lippard, de Bob Nickas, de Brian O'Doherty, de Sadie Plant, de Ralph Rugoff, de Jon Savage et de Sarah Wilson recoupent les interviews de Robert Barry, Morgan Fisher et Claude Parent. , et Jacques Villeglé, et les propositions de Hans Haacke, de Malcolm McLaren, d'Olivier Mosset, de Yoko Ono, de Sturtevant et de Lawrence Weiner.

À travers la riche documentation, ainsi que les textes de spécialistes sur le sujet, ce livre propose une évaluation des origines, des mécanismes et des résonances de ce geste artistique majeur consistant à vider l'espace d'exposition plutôt que de le remplir.

Publié avec le Centre Pompidou, Paris, le Centre Pompidou-Metz et la Kunsthalle de Berne.

Edition française disponible aux Editions du Centre Pompidou, Paris.

Décerné dans le concours "Les plus beaux livres suisses 2009".

Héritages est le catalogue de l'exposition du même nom organisé par les Beaux-Arts offre un large échantillon de l'œuvre de l'artiste français Yves Klein (1928-1962), traditionnellement associée à Arman appelé le Nouveau Réalisme, mais aussi, et peut-être plus la raison, est considérée comme l'une des principales figures du néodadisme. Une exposition sans précédent en Espagne, avec les œuvres de Klein sont plus exposés assez peu de photos de leurs parents: le peintre post-impressionniste d'origine néerlandaise Fred Klein (1898-1990) et Marie Raymond française (1908-1989 ), qui, à partir d'un début figuratif, mené au début des années quarante vers l'expressionnisme abstrait dans le sillage de l'abstraction lyrique des peintres Kandinsky et Der Blaue Reiter. Nous présentons donc trois propositions picturales nature divergentes et contradictoires dans le même environnement familial que nous avons englobé pas sans certaine dose d'ambiguïté de la controverse, intitulé L'héritage.

La raison de cette ambivalence est évidente. Tous les efforts de Klein (ses éponges et monochromes, l'utilisation de modèles
encre nue et barbouillé comme des « pinceaux vivants » son concept de soi-disant « art immatériel » et, enfin, des proclamations théoriques abondantes, des spectacles et des actes de bouleversements culturels) était destiné à dépasser, selon lui, cadre étroit de la toile et la représentation subjective qui incarnait le travail de la génération de ses parents. Pionnière de l'art conceptuel, sa ligne de mépris et formes au profit d'un bébé pur chromatisme des notions de vide de la pensée orientale et le désir de faire valoir le sentiment au-dessus de la compréhension rationnelle.

Le catalogue est complété par des textes du conservateur Nicolas Morales et Javier Arnaldo et Robert Fleck et abondant matériel photographique et une biographie artistique détaillée Yves Klein et Marie Raymond.

Yves Klein, (Nice, 1928 - Paris, 1962), personnalité hors norme qui a bouleversé le monde de l’art, James Lee Byars (Détroit, 1932- Le Caire,1997), artiste américain incontournable et Anish Kapoor (Bombay, 1954), qui, installé à Londres depuis 1972, insuffle un nouvel élan à la sculpture contemporaine par ses installations monumentales telles que Leviathan réalisée pour Monumenta en 2011 au Grand Palais à Paris ou la structure géante qu’il réalise actuellement pour les Jeux Olympiques de Londres.

Dans une volonté d’art total, ils proposent, par le biais d’installations ou de performances, des expériences sensibles et poétiques du monde où la monochromie joue un rôle primordial. Le MAMAC tentera de relever les connexions qui relient intimement ces trois monuments de l’art par des installations spécifiques immergeant le spectateur dans un champ chromatique : l’IKB pour Yves Klein, le blanc pour James Lee Byars et le rouge pour Anish Kapoor. Aux couleurs, répondent matières et sensations : la volatilité et l’insaisissabilité du pigment pur, la dureté et la finesse du marbre, la viscosité, l’odeur et la douceur de la cire. A la réunion de ces trois personnalités mythiques, s’ajoute donc une proposition artistique et sensorielle unique qui fera de cet événement international une exposition incontournable. Ce projet voyagera d’ailleurs jusqu’au magnifique ARoS Kunstmuseum à Aarhus, au Danemark, en 2013. Nous souhaitons donc une belle itinérance à cette initiative remarquable basée sur la perméabilité des expériences, des compétences et des savoirs.

Ce volume offre un examen convaincant des surprenantes correspondances conceptuelles et visuelles entre les œuvres de ces deux artistes pivots connus pour leurs pratiques innovantes. Klein (1928-1962) était une figure majeure de l'art d'après-guerre qui ouvrait de nouvelles possibilités d'expression matérielle, conceptuelle et performative, touchant souvent la métaphysique. Hammons (né en 1943) est un artiste conceptuel dont les œuvres dans la performance, l'installation, la sculpture, l'estampe et d'autres médias confrontent les réalités contemporaines avec un esprit souvent percutant. Cette publication n'a pas pour but de dégager une notion d'influence ou de corrélation directe entre ces œuvres, mais plutôt d'élucider une résonance entre deux artistes engagés dans des processus de transformation pour investir les plus petits des matériaux quotidiens d'une signification esthétique profonde.

Au Museo del Novecento, une exposition sur la route parallèle entre 1957 et 1962, entre Milan et Paris - par Yves Klein (1928-1962) et Lucio Fontana (1899-1968), en pleine autonomie l'originalité artistique de chacun. Leur histoire créative, entrelacée avec une relation personnelle surprenante, est racontée à travers plus de 90 œuvres et une riche documentation de photographies, de films d'époque et de documents d'archives. Organisé en collaboration avec la Fondation Lucio Fontana à Milan et avec les Archives Yves Klein à Paris et produit par le Museo del Novecento avec Electa, l'exposition utilise d'importants prêts de musées italiens et étrangers: entre autres, le Mnam - Centre Georges Pompidou (d'où vient une grande Anthropométrie de Klein jamais exposée en Italie) le Mamac de Nice, le Kaiser Wilhelm Museum de Krefeld, la Louisiane d'Humlebæk, le Gam de Turin et le Gnam de Rome.

Publié à l'occasion de Yves Klein Andy Warhol | Fire and Oxidation Paintings, l'exposition inaugurale à Skarstedt Chelsea, ce catalogue comprend des images de plaques complètes et des détails de Fire Paintings d'Yves Klein et Oxidation Paintings d'Andy Warhol.

Axé sur l'appariement des Peintures de Feu et des Peintures d'Oxydation, ce livre recense deux grandes œuvres fondamentales pour l'histoire de l'abstraction et essentielles à l'œuvre de ces maîtres contemporains. Réalisées à près de vingt ans d'intervalle, ces œuvres n'avaient jamais été exposées ensemble avant le spectacle à la galerie Skarstedt.

Non seulement les œuvres ont une échelle similaire, mais les peintures au feu et les peintures d'oxydation riment visuellement et conceptuellement via des effets alchimiques. Employant les milieux les plus primitifs - le feu et l'urine - Klein et Warhol créent séparément des compositions chimiquement réactives, à la fois mystiques et sublimes.

Accompagnant les reproductions et les photographies d'installation, le livre comprend l'essai "Fire and the Loins" du Professeur Dr Cary Levine.

More than 50 years after its founding, the work and work of the international ZERO movement are honored dramatically with this comprehensive publication. For the first time, the central works and protagonists of the active movement between 1958 and 1966 are presented together in a generous overview. In addition to a richly illustrated chronological documentation of exhibitions, events and publications and scientific texts on ZERO key issues in the form of portfolios 45 artists with large photos of the factory, portraits of artists and artists first translated the texts another discussion of the publication. The portfolios sit alongside early founding members Heinz Mack, Otto Piene and Gunther Uecker and artists such as Yves Klein and Lucio Fontana on lesser-known artists such as Hermann Goepfert, Oskar Holweck and Hans Salentin. is completed by the band an always illustrated catalog of the works and the reprint of a bibliography of Herman de Vries of 1964. ***** "Sometimes the true revolutions in the art remain invisible until they are long gone, but underground shock waves can persist for generations. "Daniel Birnbaum, ZERO from today's point of view, 2014 More than 50 years after the founding of the ZERO movement Heinz Mack, Otto Piene and Günther Uecker , or even only for those international artists who were close to Zero like Yves Klein and Lucio Fontana, as well as Hermann Goepfert, Oskar Holweck or Hans Salentin.The 45 artists selected, including 11 from Germany, reflect the ideas of the founders of ZERO, both in a formal and a conceptual sense For the first time, major works of the international movement from 1958 to 1966 are presented on a large scale.

À première vue, Giacometti et Klein, artistes nés à une génération d'intervalle, ne pouvaient être plus différents: Giacometti était un maître de la forme matérielle et de la représentation de la figure; Klein était un théoricien influent dont l'art marie le conceptuel avec le cosmique. Dans les années 1950 et au début des années 1960, les deux artistes vivaient et travaillaient à moins d'un kilomètre l'un de l'autre, à Montparnasse, Paris, mais peu d'indices suggèrent qu'ils partagent le même milieu artistique. Ce qu'ils avaient en commun était une conscience aiguë des effets catastrophiques de la Seconde Guerre mondiale et de ses conséquences sur la culture européenne. Chacun d'eux s'en occupait à sa manière: dans ses sculptures, Giacometti luttait pour faire apparaître une présence humaine vitale à partir de rien; Klein évitait la marque personnelle, autobiographique, essayant de dématérialiser la peinture au point de la couleur saturée pure. Le commissaire de l'exposition, Joachim Pissarro, fait remarquer que "les deux artistes, plutôt que de créer quelque chose qui reflétait le chaos, ont choisi de s'élever au-dessus, de le transformer et de le déchiffrer en une matière lyrique élégante."