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Yves Klein, Le peintre de l'infini

Publication, 2006, André Bonet

Yves Klein, Le peintre de l'infini

«Je signe mon nom au dos du ciel. Je passe de l'autre côté du ciel.» Yves Klein
Bien qu'ayant connu une carrière artistique de seulement huit ans (de 1954 à 1962), Yves Klein est reconnu comme l'un des plus importants protagonistes de l'après-guerre avant-gardiste. Issu d'une famille de peintres, il s'oriente dans un premier temps vers la discipline du judo qu'il pratique à partir de 1947 à Nice avec Arman et Claude Pascal, puis au Japon, au Kodokan de Tokyo. Cette pratique du judo dont il devient un maître forgera les bases de la pensée qui nourrira son œuvre et son «chemin de vie», toujours intimement mêlés. Comme l'enseignement des Rose-Croix ; sa dévotion à sainte Rita ; la lecture de Bachelard et la fréquentation d'artistes novateurs tels Arman et Jean Tinguely auprès desquels il fondera le groupe des Nouveaux Réalistes, avec le critique d'art Pierre Restany
Après l'immense retentissement de l'exposition de 1983, le Centre Pompidou consacre à Yves Klein une nouvelle exposition, du 5 octobre 2006 au 5 février 2007, Corps, couleur, immatériel, réalisée grâce au soutien de LVMH Moët Hennessy - Louis Vuitton.
Laissez-vous guider par André Bonet dans le monde extra... extraordinaire de son livre Yves Klein, le peintre de l'infini. Une promenade dans la vie à'Yves le monochrome, de sa naissance à son adolescence pleine de rêves d'absolu, à sa vie d'artiste dans le Paris des années 50, jusqu'à cet incroyable Saut dans le vide à Fontenay-aux-Roses, véritable parabole biblique des temps modernes.
Yves Klein (1928-1962) meurt à Paris d'une crise cardiaque à l'âge de trente-quatre ans et laisse une carrière immense et fulgurante dans la lumière de ses monochromes bleus.

Président du Centre méditerranéen de littérature, secrétaire général des Prix Méditerranée et Spiritualités d'aujourd'hui, André Bonet est l'auteur du Saint Curé d'Ars et Sainte Rita, aux éditions du Rocher. Yves Klein, le peintre de l'infini, est préfacé par Pierre Cornette de Saint Cyr, commissaire-priseur reconnu en Europe, comme en Asie ou aux États-Unis et amoureux de l'œuvre d'Yves Klein.
Manifeste pour Yves Klein

Publication, 2006, Alain Jouffroy

Manifeste pour Yves Klein

Alain Jouffroy était l'ami du peintre Yves Klein. Le témoignage, très personnel, qu'il apporte dans cet ouvrage est, à ce titre, précieux : il révèle les fondements souvent occultés de Fart de Klein, inséparables d'une profonde connaissance du Japon, du judo, de certaines filiations spirituelles, et même d'un espoir politique de mener à bien une «révolution bleue».
Ce texte s'inscrit dans la lignée d'un «manifeste» d'Alain Jouffroy, où celui-ci défend sa propre conception de l'art et de ses rapports avec le monde vécu.

Alain Jouffroy compte parmi les rares personnes à avoir personnellement connu Yves Klein, né en 1928 comme lui, et mort en pleine jeunesse, en 1962. Son témoignage, à ce titre, est précieux : il révèle les fondements souvent occultés de l'art de Klein, inséparables d'une connaissance profonde du Japon, du judo, de certaines filiations spirituelles, et même d'un espoir politique de mener à bien une «révolution bleue». C'est en critique d'art mais également en ami qu'Alain Jouffroy nous parle de Klein, en s'avançant, dit-il, «sur des pattes de colombes» pour tenter de restituer la présence d'un artiste profond, idéaliste et libre. Il conteste au passage certain procès fait à l'artiste quant à ses orientations politiques, il relate le récit d'un déjeuner entre les deux amis à la Coupole, il redonne vie à l'homme disparu voilà bientôt un demi-siècle.

Outre cette invite dans l'intimité vive du peintre, ce texte s'inscrit également dans la lignée des «manifestes» d'Alain Jouffroy, où celui-ci défend sa propre conception de l'art et de ses rapports avec le monde vécu. L'auteur :
Poète, écrivain et critique d'art, Alain Jouffroy est l'auteur d'une centaine de livres, en particulier des romans, de la poésie, et des essais. Né en 1928 à Paris, il fut membre du groupe surréaliste de 1947 à 1948 (André Breton, René Char et Henri Michaux publient ses premiers poèmes), cofondateur de la revue Opus International et directeur de la revue XXème siècle de 1974 à 1981.
Yves Klein Vers l'immatériel

Publication, 2006

Yves Klein Vers l'immatériel

Cet ouvrage contient deux textes essentiels d'Yves Klein concernant l'immatériel, «Le dépassement de la problématique de l'art» et la «Conférence de la Sorbonne», avec un CD de l'enregistrement original de la Conférence à la Sorbonne.

Ce livre préparé et présenté par Denys Riout, historien d’art spécialiste d’Yves Klein, réunit deux textes proches et complémentaires : « Le dépassement de la problématique de l’art » et la « Conférence de la Sorbonne », textes essentiels pour comprendre la démarche de l’artiste, et qui exposent sa volonté de travailler sur la notion d’immatériel.

Le livre est accompagné d’un disque contenant un document extrêmement rare : l’enregistrement restauré de la conférence tenue par Yves Klein en 1959 dans un amphithéâtre de la Sorbonne. C’est une occasion unique d’entendre sa voix et son timbre si particulier.

Extrait de la « Conférence à la Sorbonne » : « C’est donc bien froidement que je commence en saisissant le fil d’Ariane qu’est pour moi cette impalpable sensibilité, nouvelle matière, nouvelle dimension, avant d’entrer dans le labyrinthe de la sensiblerie, en me promettant fermement de ne jamais le lâcher jusqu’au retour. Et voici comment les choses se sont passées.
À Anvers tout d’abord, il y a deux mois de cela à peine, invité à exposer avec un groupe d’artistes composé de Bury, Tinguely, Rot, Breer, Mack, Munari, Spoerri, Piene, Soto, je me rends à Anvers et, au moment du vernissage, à l’emplacement qui m’était réservé dans la salle d’exposition d’Hessenhuis, au lieu d’y placer un tableau ou un objet tangible et visible quelconque, je prononce d’une voix forte devant le public ces paroles empruntées à Gaston Bachelard : “D’abord, il n’y a rien, ensuite il y a un rien profond, puis une profondeur bleue.”
L’organisateur belge de cette exposition me demande alors où se trouve mon œuvre. Je réponds : “Là, là où je parle en ce moment.
– Et quel en est le prix de cette œuvre ?
– Un kilo d’or, un lingot d’or pur d’un kilo me suffira.”
Pourquoi ces conditions extravagantes au lieu d’un prix normal représenté par une somme d’argent tout simplement ? Parce que, pour de la sensibilité picturale à l’état matière première dans l’espace spécialisé et stabilisé par moi, en prononçant ces quelques paroles à mon arrivée, qui ont fait couler le sang de cette sensibilité spatiale, on ne peut demander de l’argent. “Le sang de la sensibilité est bleu”, dit Shelley et c’est exactement mon avis. »



http://www.editions-dilecta.com/fr/livres/254-vers-limmateriel.html
Yves Klein, Hugo et Compagnie

Publication, 2009, David Moquay

Yves Klein, Hugo et Compagnie

Yves Klein, dans les bras de son père et de sa mère, commence le récit de sa vie. Fils d’artistes, il démarre avec des possibilités énormes, judo au Japon, voyages et découverte en Angleterre, en Irlande. Il a tout d’un jeune homme heureux qui croque la vie à belle dents, symbolisée par le jazz à Nice. Pourtant cette vie frivole révèle ses interrogations. Le judo, par exemple, comme mode de vie, communique avec les forces de la nature de telle sorte que les expérimentations du peintre manifestent une sensibilité au cosmos dont témoignent les monochromes, scandaleux, au regard des critiques ou spectateurs. « Le monde sera bleu car je vais le peindre entièrement en bleu » affirme-t-il, démiurgique. Montrer dans un album jeunesse, la relation du visible à l’invisible, et cette nouvelle sensibilité à partir de la sensibilité première qu’est l’espace vide où surgit le vide dont il est plein, est un défi qui va bien au-delà des propositions habituelles dans les livres d’art pour enfants. Faire comprendre un itinéraire artistique autrement que par une biographie et une succession d’œuvres est un pari ludique intéressant. La dimension documentaire est éclairée par une fresque qui reprend les éléments chronologiques de l’album. Toutefois, le personnage bleu à la mèche rebelle qui lui cache un œil, et le rend cyplope, ressemble à un employé de magasin de bricolage et même si on voit la ressemblance avec certains portraits d’Yves Klein, on n’est pas très convaincu par ce héros de manga aux couleurs criardes. Un essai intéressant mais un peu décevant.
Yves Klein Expressing the Immaterial

Publication, 2010

Yves Klein Expressing the Immaterial

En avril 1958, Yves Klein, célèbre pour ses monochromes de couleur bleue, présente une exposition où ni peinture, ni sculpture, ni objet ne sont visibles. L'événement, bientôt connu sous le nom de « l'exposition du vide », marque une étape décisive dans l'histoire de l'art. Le titre, qui n'était pas une suggestion de l'artiste, rendit le projet plus ou moins incompréhensible. Klein avait cependant expliqué ses intentions à plusieurs reprises. Grâce à sa « dématérialisation de la peinture », il espérait créer « une ambiance, un climat pictural invisible, mais présent » capable d'exprimer — à travers son rayonnement — l'essence même de la peinture : la « sensibilité picturale immatérielle ». Peu après, Yves le Monochrome organisa des transferts « rituels » des « zones de sensibilité picturale immatérielle » en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes.

De sa première tentative de présentation de la « sensibilité picturale immatérielle » en 1957 à sa mort— à l'âge de 34 ans — en 1962, Klein n'a jamais cessé d'affiner et d'approfondir son projet. En parallèle, il pensait utiliser les corps des femmes comme des « pinceaux vivants ». En laissant l'empreinte de leurs corps sur des supports prévus à cet effet, elles produisaient des tableaux parfaitement visibles, les « anthropométries ». Loin d'être contradictoires; ces deux aspirations de l'œuvre de Klein sont basées sur une association qui est au cœur du mystère chrétien, l'Incarnation. C'est tout du moins l'intuition développée dans cet essai qui tente de localiser, au-delà de la disparité des créations, la profonde unité des préoccupations de l'artiste.



http://www.editions-dilecta.com/fr/livres/258-yves-klein-expressing-the-immaterial.html
Yves Klein - IN/OUT Studio

Publication, 2016, Matthias Koddenberg

Yves Klein - IN/OUT Studio

Yves Klein n’a eu que peu de temps pour se faire un nom dans le milieu de l’art. Pourtant, lorsqu’il meurt d’une crise cardiaque en 1962, l’artiste est déjà une légende. En quelques années, il est devenu l’une des figures majeures de l’art contemporain à l’international. Représenté par les plus grandes galeries de son temps, Yves Klein a également exposé dans les plus prestigieuses institutions. Comprenant très tôt l’importance croissante des médias – qu’il utilise à son avantage –, il ne considère pas la photographie comme un simple moyen de documentation, mais plutôt et surtout comme une façon de présenter ses modèles. En décidant lui-même par qui et comment il est photographié, Yves Klein a fait de sa vie artistique un mythe, rendant floues les limites entre ses œuvres et sa vie privée.

Yves Klein in/out Studio propose la reproduction d’œuvres de Klein (Le Saut dans le vide, les murs de l’Opéra-Théâtre de Gelsenkirchen, des vues de son exposition programmatique «Monochrome und Feuer » au Museum Haus Lange de Krefeld, en 1961) ainsi qu’un regard sur l’envers de son travail, notamment de ses performances. Au fil des pages, on découvrira ainsi la genèse de ses fameuses « Anthropométries » et des peintures de feu, des portraits de l’artiste dans son studio ou en voyage, ainsi que de nombreuses planches contact reproduisant des photos « non autorisées » et encore inédites.

Auteur et éditeur, Matthias Koddenberg (né en 1984) travaille en étroite collaboration avec les Archives Klein pour réunir près de 300 photographies et reproductions d’œuvres d’Yves Klein, pour certaines tout à fait inédites. En parallèle de photos de grands photographes tels que René Burri, Harry Shunk, János Kender ou encore Charles Wilp, le livre est constitué de photos prises par les amis ou les collègues de Klein, ainsi que de reproductions de ses archives privées, afin de faire le récit intime d’un artiste extraordinaire. 

 

Editions Dilecta
Yves Klein

Publication, 2016, Hannah Weitemeier

Yves Klein

Au milieu des années 1950, Yves Klein (1928–1962) déclarait: «Un nouveau monde réclame un homme nouveau.» Avec son style très personnel et son immense charisme, cet artiste ambitieux allait connaître une carrière courte mais prolifique, créant pendant sept ans plus de mille peintures considérées aujourd’hui comme des chefs-d’œuvre du modernisme d’après-guerre.

C’est surtout par ses grands monochromes peints avec le bleu qu’il a fait breveter que Klein s’est fait connaître. Composé d’un pigment pur et d’un liant, l’International Klein Blue est à la fois riche et lumineux, évocateur et décoratif, conçu par Klein comme un moyen de suggérer l’immatérialité et la nature infinie du monde. Ses œuvres issues de cette «révolution bleue» semblent nous mener vers une autre dimension, dans une hypnose produite par un ciel d’été à la pureté absolue. Klein est aussi connu pour sa série des «pinceaux vivants», femme nues recouvertes d’International Klein Blue laissant l’empreinte de leur corps sur de grandes feuilles de papier.

Cette introduction de la Petite Collection 2.0 présente les œuvres principales de Klein pour aborder un artiste à la fois homme de spectacle, inventeur et pionnier de la performance artistique. Au fil des pages de cette plongée dans un International Klein Blue toujours aussi attirant, l’ouvrage offre un guide essentiel pour découvrir un maître de l’art moderne et méditer sur les effets singuliers d’une couleur unique.

français :   978-3836553124
anglais :    978-3836553131
allemand : 978-3836553100
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