"Je poursuis donc depuis plusieurs années cette aventure et cette expérience picturale basée sur les ressources sensorielles, sensibles et plastiques, de la couleur pure, c’est-à-dire de la couleur présentée telle quelle, proposée en soi, aux lecteurs.
Les propositions monochromes, dénommées ainsi par Pierre Restany parce que leur présentation matérielle en fait de véritables supports de la couleur (avant je les appelais « peintures » tout court), ont conservé l’aspect objectif du tableau traditionnel. Ce sont des panneaux de bois ou d’isorel de formats variables (format et valeur chromatique n’étant en général pas liés) dont la surface est recouverte d’une toile très fine et très tendue. Cette toile est destinée à recevoir « la couleur », à la suite d’une minutieuse préparation. Une couleur unie dont le ton, une fois fixé après le mélange éventuel de divers pigments, est uniforme."
Yves Klein, extrait de « L’aventure monochrome : l’épopée monochrome », 1960 ca., Le dépassement de la problématique de l'art et autres écrits, Beaux-Arts de Paris, 2003, p. 231
Les propositions monochromes, dénommées ainsi par Pierre Restany parce que leur présentation matérielle en fait de véritables supports de la couleur (avant je les appelais « peintures » tout court), ont conservé l’aspect objectif du tableau traditionnel. Ce sont des panneaux de bois ou d’isorel de formats variables (format et valeur chromatique n’étant en général pas liés) dont la surface est recouverte d’une toile très fine et très tendue. Cette toile est destinée à recevoir « la couleur », à la suite d’une minutieuse préparation. Une couleur unie dont le ton, une fois fixé après le mélange éventuel de divers pigments, est uniforme."
Yves Klein, extrait de « L’aventure monochrome : l’épopée monochrome », 1960 ca., Le dépassement de la problématique de l'art et autres écrits, Beaux-Arts de Paris, 2003, p. 231