Printemps 1961 : Yves Klein et sa compagne, l’artiste Rotraut Uecker, se rendent à New York pour répondre à une invitation du grand marchand d’art et galeriste américain Leo Castelli. C’est la première exposition personnelle d’«Yves le Monochrome» aux états-Unis. Elle démarre le 11 avril et se terminera le 29, au lendemain du trente troisième anniversaire de l’artiste.
Il est tout à fait logique que Leo Castelli ait voulu faire connaître le travail d’Yves Klein. Dans une exposition de 1959 sur la nouvelle sculpture, intitulée « Oeuvres en trois dimensions », Klein figure parmi une série d’artistes émergents tels que John Chamberlain, Marisol et Robert Rauschenberg.
Le critique Roland F. Pease écrivit dans la revue Art International, qu’à la vue de ces grands Monochromes, «… on a l’impression de découvrir une merveille de la nature, aussi gigantesque que le Grand Canyon, dont chacun vous a dit et redit qu’il était immense, subjugant, sans jamais faire allusion à cette particularité que son immensité se mesure à l’incommensurable, quasi insupportable silence du lieu. Et quel silence ! Sa grandeur participe de l’absence. Il n’y a pas le moindre bruit. Il en va de même avec les Monochromes. Leur force vient d’une absence…»
Robert Pincus-Witten
Extrait de Yves Klein USA, Editions Dilecta, Paris, 2009
Il est tout à fait logique que Leo Castelli ait voulu faire connaître le travail d’Yves Klein. Dans une exposition de 1959 sur la nouvelle sculpture, intitulée « Oeuvres en trois dimensions », Klein figure parmi une série d’artistes émergents tels que John Chamberlain, Marisol et Robert Rauschenberg.
Le critique Roland F. Pease écrivit dans la revue Art International, qu’à la vue de ces grands Monochromes, «… on a l’impression de découvrir une merveille de la nature, aussi gigantesque que le Grand Canyon, dont chacun vous a dit et redit qu’il était immense, subjugant, sans jamais faire allusion à cette particularité que son immensité se mesure à l’incommensurable, quasi insupportable silence du lieu. Et quel silence ! Sa grandeur participe de l’absence. Il n’y a pas le moindre bruit. Il en va de même avec les Monochromes. Leur force vient d’une absence…»
Robert Pincus-Witten
Extrait de Yves Klein USA, Editions Dilecta, Paris, 2009