Document, 1955, 13 janvier

Yves Klein, Journal de Paris

« Hier soir, mercredi, nous sommes allés dans un café d’abstraits [...], des abstraits étaient là. Ils sont facilement reconnaissables parce qu’ils dégagent une atmosphère de tableaux abstraits et puis on voit leurs tableaux dans leurs yeux. Peut-être ai-je des illusions, mais j’ai l’impression de voir tout cela. En tout cas nous sommes assis avec eux [...]. Puis on en est venu à parler du livre Yves Peintures. Plus tard, je suis allé le chercher dans la voiture et l’ai jeté sur la table. Aux premières pages déjà les yeux des abstraits changèrent. Leurs yeux s’allumèrent et dans le fond apparaissaient de belles et pures couleurs unies. »
Technique Tapuscrit sur papier