Éditorial, 1959, Yves Klein
"Le feu est beau en soi, n’importe comment", extraits d'écrits
"Le feu est pour moi l’avenir sans oublier le passé. Il est la mémoire de la nature. (...) Il est douceur, le feu « est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse. Il est plaisir pour l’enfant assis sagement près du foyer ; il punit cependant de toute désobéissance quand on veut jouer de trop près avec ses flammes. Il est bien-être et respect. C’est un dieu tutélaire et terrible, bon et mauvais. Il peut se contredire : il est donc un des principes d’explication...