Une exposition organisée au musée national Fernand Léger, Biot par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes- Maritimes et GrandPalaisRmn, en partenariat avec le Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain (MAMAC), Nice.
De juin à l’automne 2024, le musée national Fernand Léger de Biot et le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice célèbrent ensemble la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955) et les œuvres incontournables du MAMAC.
Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre, dans un esprit de totale liberté et de dialogue entre les arts, des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle. Aux côtés des principaux représentants du Nouveau Réalisme, groupe fondé à Paris en 1960 autour du critique d’art Pierre Restany, des œuvres de la génération d’artistes qui émerge outre-Atlantique dans les années 1960, tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine.
Au-delà de certaines affinités thématiques ou formelles, un lien historique existe entre l’œuvre de Fernand Léger et le Nouveau Réalisme. Fervent admirateur de son œuvre, Pierre Restany aurait ainsi baptisé le groupe en hommage à Léger, qui utilise cette formule dès les années 1920 pour définir sa démarche artistique. Par ailleurs, Fernand Léger et les artistes de cette génération ont en commun d’avoir renouvelé la création artistique en se réappropriant le monde réel et en portant souvent un regard critique et politique sur la société de leur temps.
Dans la continuité des expositions organisées par le musée national Fernand Léger mettant en lumière les collaborations de l’artiste ou sa postérité, l’exposition Léger et les Nouveaux Réalismes, souligne la modernité visionnaire de Léger tout en rappelant les possibles sources d’inspiration de ces artistes révolutionnaires des années 1960. Le parcours de l’exposition, composé d’environ 110 œuvres, dont une sélection de 60 pièces du MAMAC, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public. Par des gestes artistiques puissants, les artistes hissent au rang d’œuvres d’art des éléments – matériaux, symboles, outils – saisis dans leur réalité la plus banale. Ils font fusionner l’art et la vie, et révèlent au spectateur la beauté poétique de notre quotidien.
De juin à l’automne 2024, le musée national Fernand Léger de Biot et le musée d’art moderne et d’art contemporain (MAMAC) de Nice célèbrent ensemble la créativité artistique grâce à une exposition réunissant l’œuvre joyeuse et colorée du peintre Fernand Léger (1881-1955) et les œuvres incontournables du MAMAC.
Grâce à un partenariat inédit entre deux collections majeures du territoire de la Côte d’Azur, les œuvres de Niki de Saint-Phalle, Arman, Yves Klein, Raymond Hains, Martial Raysse ou encore César viennent à la rencontre, dans un esprit de totale liberté et de dialogue entre les arts, des innovations plastiques de Fernand Léger, l’un des pionniers de l’avant-garde au XXe siècle. Aux côtés des principaux représentants du Nouveau Réalisme, groupe fondé à Paris en 1960 autour du critique d’art Pierre Restany, des œuvres de la génération d’artistes qui émerge outre-Atlantique dans les années 1960, tels Roy Lichtenstein ou plus tard Keith Haring, illustrent les échanges artistiques qui ont très tôt existé entre la création européenne et la scène américaine.
Au-delà de certaines affinités thématiques ou formelles, un lien historique existe entre l’œuvre de Fernand Léger et le Nouveau Réalisme. Fervent admirateur de son œuvre, Pierre Restany aurait ainsi baptisé le groupe en hommage à Léger, qui utilise cette formule dès les années 1920 pour définir sa démarche artistique. Par ailleurs, Fernand Léger et les artistes de cette génération ont en commun d’avoir renouvelé la création artistique en se réappropriant le monde réel et en portant souvent un regard critique et politique sur la société de leur temps.
Dans la continuité des expositions organisées par le musée national Fernand Léger mettant en lumière les collaborations de l’artiste ou sa postérité, l’exposition Léger et les Nouveaux Réalismes, souligne la modernité visionnaire de Léger tout en rappelant les possibles sources d’inspiration de ces artistes révolutionnaires des années 1960. Le parcours de l’exposition, composé d’environ 110 œuvres, dont une sélection de 60 pièces du MAMAC, aborde, sur un mode ludique et créatif, différents axes thématiques : le détournement de l’objet, la représentation du corps et des loisirs, ou encore la place de l’art dans l’espace public. Par des gestes artistiques puissants, les artistes hissent au rang d’œuvres d’art des éléments – matériaux, symboles, outils – saisis dans leur réalité la plus banale. Ils font fusionner l’art et la vie, et révèlent au spectateur la beauté poétique de notre quotidien.